Pour assurer la sécurité des victimes, leurs noms resteront anonymes. Les noms des villes ont également été modifiés.
Un jeune activiste homosexuel, victime de torture dans son pays, a été contraint de fuir sa terre natale. Il se retrouve aujourd’hui en danger, dans une situation de précarité extrême.
N. fait face à l’homophobie depuis très longtemps. Il a été accusé de faire la promotion de l’homosexualité, mais aussi d’être contre nature selon les lois religieuses de son pays. Il a par la suite été pourchassé et enlevé par des services de sécurité publique pendant son exil, à cause de son engagement entant qu’activiste et surtout en tant qu’homosexuel. Torturé à l’extrême pendant plusieurs jours, il a été libéré en novembre 2020.
Depuis le départ de son pays en décembre 2020, en situation de grand danger, N. a été interpellé deux fois par la police locale en raison de son homosexualité. Hébergé par un habitant local, N. a été mis à la porte après que son hôte est compris le danger encouru par les personnes homosexuels. Avant son arrivée au collectif Free Sénégal, N. errait dans les rues de la ville, sans abri, avec une situation sociale extrêmement difficile.