Pour assurer la sécurité des victimes, leurs noms resteront anonymes. Les noms des villes ont également été modifiés.
En 2020, O., un jeune sénégalais, a été arrêté lors d’une cérémonie de « mariage homosexuel ». Détenu en garde à vue pendant 24 jours, il a été libéré.
En 2020, alors que O. profitait lors d’un mariage d’homosexuels, lui et d’autres gays présents lors de l’évènement ont été arrêté. Après 24 longs jours de garde à vue dans une prison, ils ont été libérés.
Suite à leur libération, avec 16 personnes du groupe, ils se sont rendus chez D., un membre d’une association d’aide aux victimes, afin de trouver refuge au sein de la structure. A leur grande surprise, ils sont restés un mois à dormir dans les rues, en attendant que D. leur mette un logement temporaire à disposition.
Un mois plus tard, après leur avoir trouvé un abri dans la ville de K., il s’était engagé à leur verser 15000 Fr CFA chaque semaine. Malheureusement, cela n’a pas été respecté et le montant n’était pas suffisant. Parfois, ils leur arrivaient même de ne percevoir aucun argent de sa part durant deux semaines.
Après les avoir envoyé en Mauritanie pour se décharger d’eux, ils sont restés 4 mois dans des conditions très difficiles voire inhumaines. A l’heure actuelle, O. et l’ensemble des autres personnes arrêtées sont très énervé contre D. du fait de son comportement.
De plus, D. est endetté auprès de O. à hauteur de 300 000 Fr CFA car il lui avait proposé de prendre en charge ses dépenses quotidiennes. Cependant, il n’a jamais tenue sa parole et ne l’a jamais remboursé.