Pour assurer la sécurité de la victime, son nom restera anonyme. Les noms des villes ont également été modifiés.
Depuis quelques années maintenant, A., un jeune homme sénégalais, risque sa vie en raison de son orientation sexuelle. Frappé quotidiennement par sa famille, il a été expulsé après que son homosexualité ai été découverte. Aujourd’hui, il craint pour sa vie et souhaite être accepté pour ce qu’il est.
Tout a débuté au collègue, lorsque A. vivait encore chez son oncle. Dans le cadre de ces études, il avait invité ses amis à son domicile afin qu’ils puissent discuter et réviser leurs leçons comme le ferait n’importe quel jeune. Mécontent par leur venu, son oncle lui a interdit de les inviter de nouveau. Après avoir découvert son orientation sexuelle, son oncle l’a battu presque tous les jours à coup de bâton de fer.
Quelques jours plus tard, au moment de ses examens, A. a reçu un appel de son oncle lui disant de quitter sa maison et de partir pour toujours. Expulsé de son domicile, il n’avait plus d’endroit où dormir. Il a donc été contraint de quitter sa ville puis s’est rendu à D. En allant sur place, il avait pour espoir de trouver un monde meilleur, sans violence, dans lequel son orientation sexuelle ne serait pas un problème. Une fois là-bas, des personnes l’ont attaqué, lui ont pris ses affaires personnelles et son passeport a été brulé sous ses yeux. Impuissant, il n’a eu d’autres choix que de fuir à nouveau et s’est rendu chez un ami à W.
Aujourd’hui, A. vit toujours chez son ami car il s’agit de l’unique personne qui l’accepte tel qu’il est. Son corps est toujours marqué par la violence des coups de bâton et les cicatrices sur sa peau témoignent de l’agressivité subie. Les séquelles ne sont pas uniquement physiques mais également mentales.