Pour assurer la sécurité des victimes, leurs noms resteront anonymes. Les noms des villes ont également été modifiés.
Le 5 août, C. a quitté son pays car elle était menacée de mort par la population, à cause de son orientation sexuelle. Reniée par sa mère, elle est aujourd’hui orpheline en raison de son orientation sexuelle.
En 2007, habitant avec sa cousine avec qui elle partageait une chambre, son oncle les a surpris en plein ébat et l’a raconté à sa mère. Demandant des explications à sa fille, C. a fini par avouer son homosexualité à sa mère. Dès lors, elle l’a chassé de la maison et s’est retrouvée du jour au lendemain seule, sans domicile. Elle a alors vécu dans la rue avant d’être accueillie chez une dame, qui l’a hébergée pendant deux ans. Après son arrivée, des habitants du quartier ont pris d’assaut la maison en l’insultant de lesbienne et la menaçant de mort.
De retour dans la rue, elle fit la rencontre de S., lesbienne elle aussi, qui à son tour l’a pris sous son aile. Les deux femmes commençaient à attirer le regard des habitants du village, avant de se faire lapider. Suite à ses événements, le propriétaire de la chambre où elles logeaient leur a demandé de partir, par peur que la population ne vandalise sa maison. C. et S. se sont alors enfuis avant de prendre contact avec le HCR (Haut-Commissariat des Réfugiés) qui les a orientés au Collectif Free Sénégal, qui les logent et les nourris depuis.
Aujourd’hui, C. aimerait être libre et vivre pleinement son histoire avec sa compagne, S., qui est sa seule famille. Elle déclare : « Nous sommes dans un pays où je suis obligé de me cacher en faisant profil bas. Je souhaiterais partir dans un pays qui accepterait mon orientation sexuelle. Je suis lesbienne et je l’assume. »
Aujourd’hui, C. aimerait être libre et vivre pleinement son histoire avec sa compagne, S., qui est sa seule famille. Elle déclare : « Nous sommes dans un pays ou je suis obligé de me cacher en faisant profile bas. Je souhaiterais partir dans un pays qui accepterait mon orientation sexuelle. Je suis lesbienne et je l’assume. Je ne souffre d’aucune maladie. Dieu merci. »